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  • 1 avr. 2022
  • 1 min de lecture

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2022 - Elections - Pourquoi voter?


A l’heure où dictatures, impérialismes, révisionnismes, militarismes règnent un peu partout dans le monde et que la guerre frappe en Europe, nous nous préparons à vivre deux échéances électorales importantes : présidentielle et législative.


Ces scrutins engagent notre avenir collectif et aussi personnel : aussi bien le pouvoir d’achat, la santé, l’environnement, les services publics, les impôts, la solidarité, la vie démocratique, la place du pays dans le monde, la politique migratoire ….


Ce qui est en jeu, c’est notre vie quotidienne, c’est notre avenir !


Compte tenu de l’importance de tous ces sujets, la participation à ces scrutins doit être la plus forte possible. Il est nécessaire que toutes les générations en âge de voter le fassent.

A chacun de se positionner en fonction de ses convictions.

A chacun de s’informer avec rigueur sur les programmes des candidats en diversifiant au maximum ses sources d’information.


Aller voter c’est agir en réponse à d’autres questions elles aussi essentielles :


Notre démocratie est-elle encore efficace ?

Doit-elle se réformer pour permettre une participation réelle de tous aux décisions ? Comment faire pour que la population reprenne confiance dans les institutions ?

Le libéralisme doit-il continuer sa domination sur notre économie?

La mondialisation est-elle inévitable ? indispensable ?

Quelle Europe voulons-nous? Politique ? sociale ? écologique ? militaire ?….

La paix a-t-elle encore ses chances ?

Comment s’opposer au retour des nationalismes ?


Les élections présidentielles ont lieu les 10 et 24 avril 2022

Les élections législatives les 12 et 19 juin 2022.




 
 
 
  • 29 mars 2022
  • 2 min de lecture

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Isolation thermique de votre logement


La transition énergétique nous concerne tous et particulièrement suite aux crises qui ne cessent de renchérir le coût des énergies. En France, 12 millions de personnes soit 5 millions de ménages dépensent plus de 15% de leur revenu en dépenses énergétiques (transport et logement). La reprise économique post-covid19 et la guerre en Ukraine ont des effets haussiers sur le prix des carburants, sur le cout du fret et sur le prix des produits de base que nous utilisons tous les jours. Cette réalité nous montre combien nous sommes dépendants des énergies fossiles pour nous chauffer, pour nous déplacer et bien-sûr pour fabriquer tous les produits que nous consommons au quotidien.

Les effets de la hausse des carburants et de l’électricité sont directement se répercutent sur notre budget et nous confrontent à des choix difficiles. Si nous ne contrôlons pas le prix des énergies, nous pouvons agir pour baisser notre consommation

Face à la flambée des prix de l’énergie, il faut savoir que des solutions et initiatives existent près de chez vous. Tout est en place pour répondre aux besoins avec des professionnels du chauffage, de l’isolation et de fabricants de matériaux, des pompes à chaleur, de poêle à granules pour en citer quelques-uns. L’état et les collectivités territoriales ne sont pas en reste, de nombreuses aides existent, informez-vous !

De plus, localement il est aussi possible d’être accompagné dans un projet d’isolation de son logement. Le projet commence par un diagnostic, puis une étude de faisabilité, un choix de professionnel, la validation des aides et subventions et enfin le suivi des consommations après les travaux. Les travaux peuvent aussi consister à isoler l’immeuble ou la maison par l’extérieur, changer la chaudière, remplacer les fenêtres, installer une ventilation double flux.

Concrètement il est tout à fait possible de se faire aider, en faisant établir un diagnostic qui servira de base à déclencher tous les travaux nécessaires à l’amélioration de votre logement. La METRO a mis en place depuis 2015 l’opération MUR/MUR qui permet une prise en charge de l’accompagnement du projet pour les copropriétés et les maisons individuelles. Cet accompagnement permet de valider le projet et de bénéficier d’une prime énergie. C’est une aide financière basée sur les certificats d’économie d’énergie financée par les fournisseurs d’énergie. La METRO par l’intermédiaire de l’ALEC (Agence Locale de l’énergie et du climat) finance à 100% l’accompagnement du projet et assiste les conseils syndicaux. Dès le départ du projet, l’étude d’une mission de maitrise d’œuvre ainsi que l’audit énergétique du bâtiment font l’objet d’une aide financière à hauteur de 80% dans la limite de 8 000€ et 4 000€ respectivement.


L’ALEC est présente à Saint-Egrève tous les premiers lundis de chaque mois, une permanence y est organisée à la mairie pour faire le point, prioriser les travaux, connaitre les aides et être guidé dans le choix d’un professionnel.


Toutes ces informations peuvent vous aider à lancer un projet d’isolation thermique de votre logement.


 
 
 
  • 4 mars 2022
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 déc. 2023

Elus de la majorité municipale et élus d’opposition :

Deux approches radicalement différentes

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Comment est né le PRAHDA

(Programme d’Accueil et d’Hébergement des Demandeurs d’Asile) ?


Qui se souvient du tumulte qu’a entraîné sa création en 2017 ?

Petit retour en arrière !

. Le 7 avril 2017 paraît une offre d’emploi pour « un poste de Directeur d’hébergement basé au Fontanil mais chargé d’assurer la gestion de plusieurs dispositifs totalisant 306 places pour l’accompagnement de demandeurs d’asile ».

. Le 26 avril 2017, un tract intitulé « Consternation » (annexe 1), signé du Maire du Fontanil, annonce aux habitants, la prochaine ouverture d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile, à laquelle le maire et son équipe « s’opposent fermement ».

Ce tract promet l’arrivée de 300 migrants au Fontanil (alors qu’il s’agit de 300 places sur plusieurs dispositifs dans le département) et met en avant les « infrastructures inadaptées » pour un accueil digne des réfugiés, en particulier pour la scolarisation des enfants.

Un appel à un « rassemblement citoyen » contre l’ouverture du centre est lancé pour le dimanche 30 avril au Parc municipal. Le maire, juché sur un muret, explique son opposition au projet.

Une pétition, en ligne et sur le compte Facebook de la Mairie, est proposée aux habitants du Fontanil pour refuser l’ouverture de ce centre.

Le 22 mai 2017, la municipalité organise une réunion de mobilisation contre le projet. Des Fontanilois solidaires des demandeurs d’asile, dont les élus d’opposition, (annexe 2) choisissent d’assister à la réunion pour témoigner de leur volonté d’accueillir dignement les demandeurs d’asile. D’autres viennent avec des pancartes à l’extérieur de la salle de réunion pour exprimer leur désaccord avec la prise de position du maire. Ils sont hués et insultés.

Au cours de cette réunion, on fait voter à main levée les personnes présentes, qui sont bien sûr en grande majorité des opposants au projet. Cela permet, le lendemain, la publication d’un article dans le DL, intitulé « Accueil des demandeurs d’asile : presque tout le monde est contre ». (annexes 3 et 4)

. Le 15 juin 2017, les élus de l’opposition, après avoir distribué un tract intitulé « Accueillons les demandeurs d’asile dignement et sereinement » (annexe 2) organisent à leur tour une réunion avec interventions de membres de l’ADA (Accueil des Demandeurs d’Asile), de l’APARDAP (Association de Parrainage Républicain des Demandeurs d’Asile et de Protection) et de la Cimade pour dédramatiser et informer de manière rationnelle la population sur les demandeurs d’asile et le travail fait dans le département. Des réfugiés témoignent de leur parcours. La réunion est perturbée par des manifestants, dont des adjoints et conseillers de la majorité municipale, qui expriment bruyamment leur opposition à l’ouverture de ce centre, allant jusqu’à tambouriner sur les vitres de la salle. Des menaces sont même proférées. L’intervention de la gendarmerie est nécessaire pour ramener le calme. (annexe 5)

Les organisateurs invitent les opposants à venir s’exprimer calmement. Peu acceptent. On entend cependant une femme dire sa « peur de la charia au Fontanil » !

. Prévue le 28 juin 2017, une seconde réunion est interdite par le maire pour « troubles à l’ordre public ».

Cependant, malgré les bâtons mis dans les roues (ainsi l’arrêté pris par le maire pour stopper les travaux d’installation des cuisines par exemple), le projet se poursuit.

Fin août 2017, les premiers demandeurs d’asile arrivent.

. En octobre 2017, des associations iséroises d’aide aux migrants organisent un pot d’accueil au PRAHDA. Cela permet de se rencontrer. Des bénévoles se manifestent auprès de l’AFSE (Association Familiale de Saint Egrève) pour participer aux Ateliers Sociolinguistiques qu’elle mettra en place : ces bénévoles interviendront 2 heures par semaine auprès de petits groupes de demandeurs d’asile au PRAHDA.

A l’initiative des élus de l’opposition et de quelques fontanilois, une collecte d’objets de première nécessité (casseroles, vaisselle, produits d’hygiène…) est lancée.

. En novembre 2017, a lieu une seconde collecte, alimentaire cette fois. Beaucoup d’autres suivront.

. En décembre 2017, le collectif SOLIDAFON (Solidaires des Demandeurs d’Asile du Fontanil) est créé. Il se transforme en association au printemps 2019 et prend en charge les Ateliers sociolinguistiques à partir de septembre 2019, tout en continuant des aides diverses : alimentaire, trousseaux bébés, landaus, création d’un potager… Solidafon organise également des après-midi jeux de société, des goûters, des pique-niques…Ces activités sont malheureusement perturbées par la pandémie depuis le printemps 2020.


Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le PRAHDA existe, avec les 96 résidents prévus depuis le départ (et non 300 !) qui attendent que leur dossier de demande d’asile soit traité.

Tout se passe bien : pas d’incidents, pas de charia au Fontanil.

Les Fontanilois, hors les bénévoles et sympathisants de SOLIDAFON, ont peut-être même oublié l’existence du PRADHA.

L’un des arguments avancé par le maire et son équipe était que l’arrivée des demandeurs d’asile allait entraîner des travaux d’agrandissement de l’école pour accueillir leurs enfants. L’école va être effectivement agrandie alors même qu’aucun enfant de demandeur d’asile n’y est scolarisé.

Aucun enfant de demandeur d’asile à la crèche non plus.

La municipalité accorde désormais 2 plages horaires de 2 heures par semaine dans une salle municipale pour les Ateliers sociolinguistiques et le CCAS attribue une petite subvention à SOLIDAFON, reconnu aujourd’hui organisme d’intérêt général à caractère social.

Tant de haine, tant de propos diffamatoires, tant de peurs attisées pour rien.


Que pourrions-nous faire de plus ?


Des relations plus étroites pourraient être développées entre les demandeurs d’asile et les Fontanilois. Des rencontres pourraient être organisées de façon à créer des liens et permettre un enrichissement mutuel.


Soyons optimistes !

Œuvrons pour nous débarrasser définitivement de toutes ces peurs,

Informons-nous,

Ne jugeons pas sans connaître

Chacun peut se rendre compte aujourd’hui que l’arrivée des demandeurs d’asile n’a en rien perturbé la vie fontaniloise !

Annexe 1

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3 mai 2017


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Annexe 2 24 mai 2017


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Annexe 3 23 mai 2017

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Annexe 4 30 mai 2017


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Annexe 5 17 juin 2017


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